Accueil Mes démarches Étranger - Europe Éloignement d'un étranger (expulsion, OQTF...) Retour Remise d'un étranger à un autre pays européen
Partager Partager sur Facebook Partager sur X - Twitter Partager sur Linkedin Partager par email
La remise d'un ressortissant étranger est une procédure d'éloignement possible en cas d'interpellation en situation irrégulière ou en cas de refus de séjour. Elle entraîne une reconduite à la frontière d'un État membre de l'Union européenne ou de l'espace Schengen. Le ressortissant étranger est remis directement aux autorités de ce pays. Nous vous présentons les règles pour chaque situation.
La procédure s'applique aux pays membres de l'Union européenne ou aux pays membres de l'espace Schengen .
Cette procédure ne concerne pas un étranger ressortissant d'un pays européen, ni les membres de sa famille vivant en France avec lui.
Vous êtes concerné si vous êtes interpellé en situation irrégulière et si :
Vous avez été admis à entrer ou à séjourner sur le territoire d'un État de l'Union européenne ou d'un pays de l'espace Schengen
Vous provenez directement d'un État de l'Union européenne ou d'un pays de l'espace Schengen
Dans ce but, la France a conclu des accords de réadmission avec différents États.
Le préfet vous informe par une décision écrite. Elle précise les motifs de votre remise aux autorités du pays européen concerné.
Vous devez pouvoir présenter des observations. Vous devez également pouvoir avertir (ou faire avertir) votre consulat, un avocat ou toute personne de votre choix.
La décision de remise peut être faite de force avec escorte par les forces de l'ordre.
Vous êtes renvoyé vers le pays européen qui vous a délivré un titre de séjour.
Sinon, vous êtes renvoyé vers le dernier pays européen par lequel vous êtes passé avant d'arriver en France.
Dans certains cas, le préfet peut également prononcer une interdiction de circulation sur le territoire français pour une durée de 3 ans maximum.
Vous pouvez contester la décision. Vous devez alors faire un recours en annulation devant le tribunal administratif.
Ce recours doit être formé dans un délai de 2 mois à compter de la notification.
Vous pouvez être renvoyé et remis à un autre État si vous êtes entré ou séjournez en France en violation de la convention de Schengen (absence de visa, visa qui n'est plus valide, séjour de plus de 3 mois en cas de dispense de visa, etc.).
Le préfet vous informe par une décision écrite. Elle précise les motifs de votre remise aux autorités du pays européen concerné.
Vous devez pouvoir présenter des observations. Vous devez également pouvoir avertir (ou faire avertir) votre consulat, un avocat ou toute personne de votre choix.
La décision de remise peut être faite de force avec escorte par les forces de l'ordre.
Vous êtes renvoyé vers le pays européen qui vous a délivré un titre de séjour.
Sinon, vous êtes renvoyé vers le dernier pays européen par lequel vous êtes passé avant d'arriver en France.
Dans certains cas, le préfet peut également prononcer une interdiction de circulation sur le territoire français pour une durée de 3 ans maximum.
Vous pouvez contester la décision. Vous devez alors faire un recours en annulation devant le tribunal administratif.
Ce recours doit être formé dans un délai de 2 mois à compter de la notification.
Vous pouvez faire l'objet d'une mesure d'éloignement, même si vous avez un titre de résident de longue durée-UE en cours de validité accordé par un autre État membre.
Vous pouvez ainsi faire l'objet d'une décision de remise dans les 3 situations suivantes :
Séjour sur le territoire français plus de 3 mois consécutifs demande d'une carte de séjour française
Refus de délivrance ou de renouvellement d'un titre de séjour français
Retrait de la carte de séjour
Le préfet vous informe par une décision écrite. Elle précise les motifs de votre remise aux autorités du pays européen concerné.
Vous devez pouvoir présenter des observations. Vous devez également pouvoir avertir (ou faire avertir) votre consulat, un avocat ou toute personne de votre choix.
La décision de remise peut être faite de force avec escorte par les forces de l'ordre.
Vous êtes renvoyé vers le pays européen qui vous a délivré le titre de résident de longue durée-UE
Dans certains cas, le préfet peut également prononcer une interdiction de circulation sur le territoire français pour une durée de 3 ans maximum.
Vous pouvez contester la décision. Vous devez alors faire un recours en annulation devant le tribunal administratif.
Ce recours doit être formé dans un délai de 2 mois à compter de la notification .
Vous pouvez être remis à l'État qui vous a délivré une carte bleue européenne en cours de validité. Les membres de votre famille peuvent également être concernés.
La remise est possible dans les situations suivantes :
Refus de la carte bleue européenne sur le territoire français
Péremption de votre carte durant l'instruction de votre demande
Retrait de votre carte pendant l'instruction de votre demande
Cette procédure ne concerne pas un étranger ressortissant d'un pays européen, ni les membres de sa famille vivant en France avec lui.
Le préfet vous informe par une décision écrite. Elle précise les motifs de votre remise aux autorités du pays européen concerné.
Vous devez pouvoir présenter des observations. Vous devez également pouvoir avertir (ou faire avertir) votre consulat, un avocat ou toute personne de votre choix.
La décision de remise peut être faite de force avec escorte par les forces de l'ordre.
Vous êtes renvoyé vers le pays européen qui vous a délivré la carte bleue européenne.
Dans certains cas, le préfet peut également prononcer une interdiction de circulation sur le territoire français pour une durée de 3 ans maximum.
Vous pouvez contester la décision. Vous devez alors faire un recours en annulation devant le tribunal administratif.
Ce recours doit être formé dans un délai de 2 mois. à compter de la notification de la décision .
Vous pouvez être remis à l'État qui vous a délivré votre carte de séjour étudiant en mobilité dans les situations suivantes :
Fin de validité de votre titre de séjour au cours de la période de mobilité
Retrait de votre titre de séjour par l'État membre qui l'a délivré, au cours de la période de mobilité
Conditions de la mobilité qui ne sont pas ou plus remplies
Absence de notification de votre intention d'effectuer une mobilité sur le territoire français
Refus de votre demande de mobilité
Les membres de votre famille sont également concernés.
Le préfet vous informe par une décision écrite. Elle précise les motifs de votre remise aux autorités du pays européen concerné.
Vous devez pouvoir présenter des observations. Vous devez également pouvoir avertir (ou faire avertir) votre consulat, un avocat ou toute personne de votre choix.
La décision de remise peut être faite de force avec escorte par les forces de l'ordre.
Vous êtes renvoyé vers le pays européen qui vous a délivré le titre de séjour étudiant en mobilité.
Dans certains cas, le préfet peut également prononcer une interdiction de circulation sur le territoire français pour une durée de 3 ans maximum.
Vous pouvez contester la décision. Vous devez alors faire un recours en annulation devant le tribunal administratif.
Ce recours doit être formé dans un délai de 2 mois à compter de la notification.
Vous pouvez être remis à l'État qui vous a délivré votre carte de séjour chercheur en mobilité dans les situations suivantes :
Fin de validité de votre titre de séjour au cours de la période de mobilité
Retrait de votre titre de séjour par l'État membre qui l'a délivré, au cours de la période de mobilité
Conditions de la mobilité qui ne sont pas ou plus remplies
Absence de notification de votre intention d'effectuer une mobilité sur le territoire français
Refus de votre demande de mobilité
Les membres de votre famille sont également concernés.
Le préfet vous informe par une décision écrite. Elle précise les motifs de votre remise aux autorités du pays européen concerné.
Vous devez pouvoir présenter des observations. Vous devez également pouvoir avertir (ou faire avertir) votre consulat, un avocat ou toute personne de votre choix.
La décision de remise peut être faite de force avec escorte par les forces de l'ordre.
Vous êtes renvoyé vers le pays européen qui vous a délivré le titre de séjour chercheur en mobilité.
Dans certains cas, le préfet peut également prononcer une interdiction de circulation sur le territoire français pour une durée de 3 ans maximum.
Vous pouvez contester la décision. Vous devez alors faire un recours en annulation devant le tribunal administratif.
Ce recours doit être formé dans un délai de 2 mois à compter de la notification.
Si vous bénéficiez d'un transfert temporaire intragroupe, vous pouvez faire l'objet d'une décision de remise. Les membres de votre famille sont également concernés.
La remise est possible dans les situations suivantes :
Absence de notification de votre intention de travailler dans l'un des établissements de votre groupe d'entreprises d'origine implanté en France
Fin de validité de votre titre de séjour au cours de la période de mobilité
Retrait de votre titre de séjour par l'État membre qui l'a délivré, au cours de la période de mobilité
Refus de votre demande de mobilité
Conditions de la mobilité ou de délivrance du titre de séjour quine sont pas ou plus remplies
Conditions auxquelles la mobilité a été autorisée qui ne sont plus réunies
Absence de notification de votre intention d'effectuer une mobilité sur le territoire français
Les membres de votre famille sont également concernés.
Le préfet vous informe par une décision écrite. Elle précise les motifs de votre remise aux autorités du pays européen concerné.
Vous devez pouvoir présenter des observations. Vous devez également pouvoir avertir (ou faire avertir) votre consulat, un avocat ou toute personne de votre choix.
La décision de remise peut être faite de force avec escorte par les forces de l'ordre.
Vous êtes renvoyé vers le pays européen qui vous a délivré le titre de séjour salarié détaché ICT.
Dans certains cas, le préfet peut également prononcer une interdiction de circulation sur le territoire français pour une durée de 3 ans maximum.
Vous pouvez contester la décision. Vous devez alors faire un recours en annulation devant le tribunal administratif.
Ce recours doit être formé dans un délai de 2 mois à compter de la notification.